Ellen découpe des bouddhas en papier qui me sonnent de la même force que leurs frères de pierre.
Leur présence est plus épaisse que la fine couche de papier sur laquelle ils se posent et leur regard d’éternité m’attire autant par leur grâce que par leur sérénité.
Ces figures dentelées semblent transcender leur support, qu’il vienne de la fibre légère du papier ou que ce soit une statue gigantesque pesant mille hommes. Les bouddhas d’Ellen s’affirment à moi et me regardent autant que je veux les regarder. Ils sont faits de trous et d’air mais ont le poids de la beauté qui parle à mon âme.
Sophie Ardenghi
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